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Base de données des enseignements et séminaires de l'EHESS

Formes de narration et dispositifs d’écriture en anthropologie

S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.

2e jeudi du mois de 10 h 30 à 12 h 30 (EHESS-Toulouse, Maison de la recherche de l'UTM, allées Antonio-Machado 31000 Toulouse), du 12 octobre 2017 au 14 juin 2018

Depuis deux ans, le séminaire s’intéresse aux formes de narration et aux dispositifs d’écriture en anthropologie, que nous avons abordés à partir de différents procédés originaux, qu’ils soient textuels, visuels ou sonores – depuis l’opérette de Germain Tillion aux travaux de Michael Taussig, en passant par les productions audiovisuelles de Schuler et Zea ou de Gardner et par les essais de fiction anthropologique comme celle d’Augé –, en discutant chaque fois les problèmes épistémologiques et politiques que pouvaient soulever ces agencements. Cette année, nous proposons de poursuivre la réflexion en menant un travail d’écriture collective. La réflexion sur nos manières de dire et de faire dire en anthropologie sera ainsi éprouvée et mise en pratique par cet exercice d’écriture en commun, que nous développerons tout au long des séances du séminaire, tout en le soumettant au fur et à mesure de son avancée à une discussion réflexive.

Mots-clés : Anthropologie,

Intitulés généraux :

Centre : LISST-CAS - Centre d'anthropologie sociale

Renseignements :

par courriel.

Direction de travaux d'étudiants :

prendre contact par courriel.

Réception :

sur rendez-vous.

Niveau requis :

doctorants et étudiants à partir du M2.

Adresse(s) électronique(s) de contact : fabmartin92(at)hotmail.com, asoucaille(at)free.fr

Compte rendu

Depuis sa création en 2015, le séminaire a exploré diverses formes et problèmes de l’écriture en anthropologie. Cette année, nous avons opéré en quelque sorte un tournant dans le séminaire, en passant d’un travail de réflexion critique à celui d’une mise en pratique exploratoire visant à proposer d’autres manières de « dire » et d’« écrire », à travers l’élaboration d’installations – terme que nous empruntons volontiers dans l’esprit au domaine artistique, tout en nous détachant d’une quelconque prétention esthétique. L’intention est avant tout de rendre un propos anthropologique, au moyen d’un texte-texture mêlant dans son montage des éléments verbaux, picturaux et sonores ayant à charge, dans leur hétérogénéité même, de soutenir la proposition anthropologique.
C’est à travers le thème du quotidien que ce travail collectif a pris forme, et plus exactement dans la confrontation de cette notion de quotidien à celle de moment, dont quelques prémices avaient été posées, en son temps, par Lefebvre. Six articulations, qui composent et décomposent le rapport entre quotidien et moment, ont été identifiées, correspondant à six propositions d’installations : le moment comme succession ou interruption ; le rapport dedans/dehors comme mise en présence du moment et du quotidien ; le moment comme structure du quotidien ; l’impossible émergence du moment ; le moment destituant ; les désordres et mises en ordre.
Le travail mené cette année constitue le premier volet d’un triptyque prévu sur une anthropologie du quotidien, qui comprendra, pour ses deux autres volets, des recherches sur le geste puis sur la mise en rapport du quotidien avec la question de l’événement.

Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 19 juillet 2017.

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