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Base de données des enseignements et séminaires de l'EHESS

Dans ce séminaire qui s’adresse en premier lieu (mais pas exclusivement) à des étudiants inscrits en thèse ou en master d’anthropologie (ou de sociologie), il s’agira d’aborder les questions éthiques qui se posent concrètement au cours de la réalisation d’une enquête ethnographique, dans laquelle la production de matériau empirique se fonde sur l’engagement des chercheur.e.s dans des interactions et des situations d’interlocution. À partir d’exercices de lecture et d’écriture, et de discussions collectives, nous soulèverons un certain nombre de questions liées à l’enquête ethnographique, sur le consentement, la domination, l’illégalité, les enquêtes à couvert, l’argent, l’usage des réseaux sociaux, les situations de malaise ou d’agression, les rapports de genre, la sexualité, l’anonymat et les formes de restitution. En fonction des intérêts et des situations d’enquête vécues par les participants, nous pourrons explorer et interroger sous forme d’atelier les registres de mobilisation de la subjectivité et du corps de l’enquêteur comme de ses interlocuteurs dans l’enquête, et les questions qui en découlent.

Dans ce nouveau séminaire-atelier intitulé « Questions d’éthique ethnographique », qui s’adresse à des étudiant-e-s ou des chercheur·e·s ayant déjà mené une enquête ethnographique, il s’est agi d’aborder les questions éthiques qui se posent concrètement au cours de la réalisation d’une enquête ethnographique, dans laquelle la production de matériau empirique se fonde sur l’engagement des chercheur·e·s dans des interactions et des situations d’interlocution. À partir d’exercices de lecture (notamment la lecture suivie de Georges Devereux, De l’angoisse à la méthode dans les sciences du comportement) et d’écriture, et de discussions collectives, nous avons soulevé un certain nombre de questions liées à l’enquête ethnographique, sur le consentement, la domination, l’illégalité, les enquêtes à couvert, l’argent, les situations de malaise ou d’agression, les rapports de genre, la sexualité, l’anonymat et les formes de restitution. La lecture de divers articles (d’Isabelle Clair, Nicolas Duvoux, Don Kulick, Roger Sanjek, Nancy Scheper-Hughes) nous a également permis de réfléchir concrètement aux registres de mobilisation de la subjectivité et du corps de l’enquêteur comme de ses interlocuteurs dans l’enquête, et aux questions qui en découlent.