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Vendredi de 13 h à 17 h (salle 9, 105 bd Raspail 75006 Paris), les 9 février, 13 avril et 8 juin 2018. La séance du 13 avril se déroulera de 9 h à 13 h (salle AS1_08, 54 bd Raspail 75006 Paris). La séance du 13 avril est annulée, reportée au 8 juin de 9 h à 13 h
La notion d’imagination est aujourd’hui considérée comme un objet d’étude à part entière, après avoir longtemps été discréditée par la recherche scientifique. Néanmoins, dans la littérature moderne et contemporaine, l’imagination est généralement présentée de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché. Nous voudrions aller à l’encontre de cette conception en étudiant une tradition intellectuelle et pratique alternative et méconnue : depuis les XIIe-XIIIe siècles jusqu’au début du XIXe siècle, des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines, s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées, ont soutenu l’idée que l’imagination possède de grands pouvoirs.
Comme les années précédentes, le séminaire fonctionnera autour de ces textes à la manière d’un atelier, et s’attachera à mettre en œuvre un travail collectif de discussion, d’analyse et de confrontation des sources sur la longue durée.
Vendredi 9 février (salle 9, 105 bd Raspail) :
Vendredi 13 avril (salle AS1_08, 54 bd Raspail) :
Vendredi 8 juin : Journée d'étude organisée par Elizabeth Claire (CRH), Béatrice Delaurenti (CRH), Roberto Poma (UPEC) et Koen Vermeir (Sphere), avec le soutien du CRH et du laboratoire Sphere "Pouvoirs de l'imagination. Approches historiques"
La notion d’imagination est aujourd’hui considérée comme un objet d’étude à part entière, après avoir longtemps été discréditée par la recherche scientifique. Néanmoins, dans la littérature moderne et contemporaine, l’imagination est généralement présentée de manière négative, comme une faculté mentale susceptible de provoquer l’erreur, l’illusion ou le péché. Nous voudrions aller à l’encontre de cette conception en étudiant une tradition intellectuelle et pratique alternative et méconnue : depuis les XIIe-XIIIe siècles jusqu’au début du XIXe siècle, des penseurs et des praticiens appartenant à des diverses disciplines, s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées, ont soutenu l’idée que l’imagination possède de grands pouvoirs.
La journée d'étude du 8 juin s'inscrit dans la continuité du séminaire pluriannuel du même nom, et s’attache à mettre en œuvre un travail collectif de discussion, d’analyse et de confrontation des sources sur la longue durée.
Matinée (salle 11)
Après-midi (salle 9)
Mots-clés : Anthropologie historique, Histoire culturelle, Histoire des sciences et des techniques, Histoire intellectuelle,
Aires culturelles : Europe,
Suivi et validation pour le master : Ouvert sans validation d'ECTS
Intitulés généraux :
Renseignements :
par courriel.
Direction de travaux d'étudiants :
sur rendez-vous.
Réception :
sur rendez-vous, par courriel.
Niveau requis :
licence.
Adresse(s) électronique(s) de contact : elizabeth.claire(at)ehess.fr, beatrice.delaurenti(at)ehess.fr, poma(at)u-pec.fr, koen.vermeir(at)univ-paris-diderot.fr
Le séminaire fonctionne depuis plusieurs années comme un atelier de lecture de textes, de commentaire d’images sur le pouvoir de l’imagination. Il entend mettre au jour une tradition intellectuelle et pratique de longue durée, que l’on rencontre depuis le XIIIe siècle jusqu’au début du XIXe siècle chez des penseurs et des praticiens appartenant à diverses disciplines et s’exprimant depuis des positions institutionnelles variées. Cette année, les interventions présentées en séminaire ont toutes porté sur la période du XVIe-XVIIe siècle. Notre calendrier initial a dû être modifié en raison des grèves du printemps, deux dates ont été gardées, la majorité des séances ont été regroupées en une journée d’études qui s’est tenue le 8 juin 2018. Chacune des six séances a été animée par un intervenant autour d’un corpus spécifique de sources relatives au pouvoir de l’imagination. Ces lectures spécialisées ont enrichi notre travail collectif d’analyse et d’interprétation des sources.
La question du pouvoir de l’imagination a été abordée sous diverses perspectives. Une partie des intervenants ont adopté un point de vue d’histoire des sciences et de philosophie de la science. Nous avons étudié des textes de Francis Bacon, René Descartes et Baruch Spinoza sur l’imagination comme source de savoir (Koen Vermeir), puis un texte méconnu et controversé de Descartes, les Olympiques, sur le pouvoir du rêve (Mary Baine Campbell). Une autre séance a exploré les liens entre le pouvoir de l’imagination, la danse et la médecine, à partir de trois traités de Paracelse partiellement consacrés à la description, l’explication et le traitement de la danse de Saint-Guy en Alsace et en Rhénanie au XVIe siècle (Roberto Poma). Les relations entre imagination et médecine ont été également abordées par l’examen d’un texte méconnu composé par un médecin allemand au XVIe siècle, un commentaire des passages de l’Histoire Naturelle de Pline consacrés à l’imagination et à la fascination (Hans Joachim Dethlefs). La question du pouvoir de l’imagination a aussi été examinée dans une perspective d’histoire de l’art et de la technique. Ont été évoqués le rôle de l’imagination dans la danse (Roberto Poma) et la place de l’imagination dans le discours sur les arts (Hans-Joachim Dethlefs). La problématique de l’invention dans les arts et la technique était au cœur d’une séance consacrée au dessin en Italie au XVIe siècle (Patricia Falguière) et à une forme artistique particulière développée dans ce contexte : la Grotesque.
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 5 juin 2018.