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Base de données des enseignements et séminaires de l'EHESS

Ruralités contemporaines

S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.

3e jeudi du mois de 10 h à 13 h (salle 13, 105 bd Raspail 75006 Paris), le 19 octobre 2017 ; puis salle 9 (105 bd Raspail 75006), du 16 novembre 2017 au 21 juin 2018. La séance du 17 mai se déroulera de 10 h à 15 h (salle M. & D. Lombard, 96 bd Raspail 75006 Paris). La séance du 17 mai est annulée

C’est à l’échelle européenne et dans une perspective pluridisciplinaire que ce séminaire interroge les ruralités contemporaines. L’évolution de l’agriculture, la diversification des activités professionnelles, les nouvelles configurations des territoires témoignent des transformations remarquables du monde rural. L’émergence de l’expertise environnementale, les nouvelles formes d’habiter et de mobilités, la gestion et la valorisation des paysages, la mise en représentation des pratiques et techniques dans les musées, comme l’invention de nouveaux circuits de production et de commercialisation. seront particulièrement observées.

19 octobre 2017 : Les enjeux de l’eau au Portugal

  • Intervenante : Fabienne Wateau, ethnologue
  • Présentation : Sophie Bobbé

16 novembre 2017 : Travailleurs saisonniers étrangers dans l’agriculture

  • Intervenants : Alain Morice et Emmanuelle Hellio, sociologues
  • Alain Morice
    En France, l'introduction de travailleurs saisonniers étrangers dans l'agriculture a fait l'objet d'une réglementation tour à tour restrictive et laxiste après la décision de 1974 stoppant l'immigration permanente de travail. On proposera d'abord un historique de cette forme de mise au travail reposant généralement sur des contrats de 6 à 8 mois organisés sous l'égide de l’État, se combinant avec d'autres types de mobilisation de la force de travail locale, et où s'observera progressivement une diversification des sources de main-d’œuvre et des montages juridiques. On montrera comment une précarité organisée se met au service d'une soumission des saisonniers immigrés à des conditions de travail et d'existence avantageuses pour le système agricole. Dans un deuxième temps, on examinera la question du logement des travailleurs saisonniers en proposant une comparaison entre les modèles selon le degré de liberté qui est leur est laissé de circuler entre les lieux de production, les espaces d'habitation et les centres urbains, en s'appuyant sur les résultats de diverses études en France (Bouches-du-Rhône), en Andalousie (Espagne) et dans les Pouilles ou en Calabre (Italie).

  • Emmanuelle Hellio
    Au cours des années 2000, le CODETRAS, Collectif de Défense des saisonniers étrangers dans l’agriculture des Bouches-du-Rhône a mené une bataille juridique, remettant en question la saisonnalité de leur travail, et à travers elle l’enfermement dans le statut juridique de « saisonnier sous contrat OFII » et l’assignation à circuler entre pays d’origine et de travail qu’il entraînait. En 2009, à l’issue de cette lutte et après la reconnaissance par la Halde du traitement systématiquement discriminatoire imposé à cette main-d’œuvre étrangère par l’État et les employeurs, plus de 1 200 cartes de séjour d’un an ont été obtenues. Pour beaucoup, l’obtention « des papiers » a entraîné leur exclusion du marché du travail, et leur remplacement par des ressortissants de pays tiers, souvent équatoriens, venus d’Espagne par l’intermédiaire d’entreprises de travail temporaire. A travers l’analyse d’une campagne de 20 entretiens menés en 2014 auprès de Marocains ayant travaillé dans l’agriculture dans ce département, ma communication tentera d’aborder les conséquences sur le marché du travail mais aussi dans la vie de ces ouvriers, de la régularisation ou plutôt de la permanisation évoquée plus haut.

  • Présentation : Martyne Perrot 

21 décembre 2017 : La  pratique  des  tendelles  sur  les  grands  Causses,  enjeux  identitaires  et patrimoniaux

  • Christophe Baticle (socio-anthropologue, enseignant à l’Université catholique de Lille et à l’Université de Picardie Jules Verne)
    Cette intervention vise à aborder la sociologie de l’environnement sous l’angle d’une controverse. En effet, le champ disciplinaire s’est construit en l’absence de consensus en ce qui concerne les manières d’appréhender la nature. En même temps, la sociologie de l’environnement, en France, est née des études ruralistes. Or, le passage du rural à l’environnement s’y est réalisé par le biais des questions liées aux territoires. C’est la raison pour laquelle nous avons retenu une polémique qui plonge au cœur d’un espace naturel sensible, dans la région des Grands Causses de Lozère et d’Aveyron, au sud du Massif Central, où se pratique une méthode singulière de piégeage qui concerne certains oiseaux. Cette technique, dénommée « tendelles », met aux prises les pratiquants, leurs institutions cynégétiques, certains milieux écologistes et les administrations en charge du dossier. Mais au-delà, ce sont les relations avec les éleveurs qui sont questionnées, car les modes d’exploitation du sol se transforment. Plus encore, c’est la reconstruction d’une manière de définir le territoire caussenard, et donc les façons de l’habiter, qui se trouvent en jeu. D’épiphénomène, les tendelles sont ainsi devenues l’objet d’une lutte qui dure depuis plus d’une quinzaine d’années.
    Parce que la dimension territoriale y est déterminante, ce sont les propositions de la sociologue allemande Martina Löw qui nous serviront d’appui. Cette dernière, en formulant sa propre théorie de l’espace, permet de penser les Grands Causses dans une perspective relationnelle et non substantialiste, ramenant aux travaux autour du lieu (Brochot, de la Soudière, Communications, 2010 ; Alphandéry, Ethnologie française, 2004). Ce faisant, d’environnementale la controverse des tendelles devient un des révélateurs symboliques des tensions qui traversent ce territoire. Sous l’effet de la globalisation des enjeux, qui prend ici la forme de la protection de la nature, certaines pratiques sont élevées au rang d’icônes.
     
  • Présentation : Françoise Dubost

18 janvier 2018 : Agriculture et paysannerie laotienne au cœur des échanges mondiaux. Le circuit long des plantes médicinales.

  • Intervenante : Audrey Bochaton, géographe
  • Présentation : Michel Streith
Dans le contexte actuel de mondialisation, sous l’effet conjugué de l’ouverture des frontières, de la circulation de l’information et du développement des mobilités, l’interconnexion des pays du globe est croissante ; si elle s’illustre notamment dans le champs de l’économie, elle s’exprime également dans le domaine de la santé. Outre la diffusion des maladies, les mobilités de patients et celles des praticiens à l’échelle du globe, le contexte de mondialisation transforme aujourd’hui profondément les pratiques médicales ainsi que les recours aux soins des patients via la transmission des savoirs médicaux et la diffusion des produits pharmaceutiques d’un point à un autre de la planète.
Pour illustrer ce point, l’exemple de la médecine traditionnelle des remèdes au sein de la communauté et diaspora Hmong apparaît particulièrement intéressant. De nombreux travaux réalisés en anthropologie de la santé ont mis en évidence la perpétuation de l’usage de plantes médicinales sous des formes diverses (tisanes, cataplasme, etc.) au sein de la diaspora Hmong ayant migré aux Etats-Unis à partir de la fin des années 1970. Ces usages, le plus souvent combinés à des traitements biomédicaux, circulent sous la forme de conseils familiaux transmis au sein du foyer ou de la famille élargie dans le territoire d’accueil. Les plantes médicinales utilisées proviennent soit de plantations réalisées dans des jardins domestiques autour des maisons aux USA, soit sont importées sous forme séchée depuis les campagnes du nord du Laos.
Ces demandes en plantes issues du territoire d’origine des Hmong ont progressivement fait émerger des filières commerciales transnationales de plantes médicinales organisées par des réseaux de femmes composés de cueilleuses, d’intermédiaires ainsi que de revendeuses au Laos et aux Etats-Unis. Cette communication examinera dans quelle mesure ces échanges transnationaux contribuent à transformer les activités agricoles et les savoirs traditionnels des Hmong résidant au Laos. Elle abordera également, de manière exploratoire, les changements épistémologiques liés à l'étude de faits ruraux contemporains se déployant à plusieurs échelles.

15 février 2018 : L’Association des maires ruraux de France

  • Invité : Vanik Berberian, président de L’AMRF
  • Présentation : Aline Brochot et Martin de La Soudière

Vanik Berberian est maire de Gargilesse-Dampierre (Indre) depuis 1989, Président de l'Association des maires ruraux de l'Indre depuis 1998 et président de l’Association des Maires Ruraux de France depuis 2008.
Dans un premier temps, il retracera l’historique de l’association créée en 1971 (regroupe les communes jusqu’à 3500 habitants).
Dans un second temps, il reviendra sur les diverses actions menées par l’association auprès des pouvoirs publics et du monde politique en faveur de la ruralité et plus spécialement de la commune rurale. Comment la cellule de base de notre démocratie concourt-elle à un aménagement équilibré du territoire.

Pour en savoir plus : amrf.fr

15 mars 2018 : Une ethnologie impliquée : la montagne, le berger et l’ethnologue

  • Intervenant : Guillaume Lebaudy, ethnologue, directeur de « La Maison du berger », (Champsaur, Hautes Alpes)

Depuis la fin des années 90, mes recherches sont axées sur les relations entre humains, animaux et territoires dans le cadre de l’activité pastorale dans le sud-est de la France et en Piémont (Italie). Ces recherches sont toutes marquées par la figure de la frontière, de l’entre-deux. Empruntant des chemins variés (émigration, transhumance, domestication, expression écrite, dimension sonore, habitat, organisation sociale, relation de travail, conflictualité, etc.), j’ai été amené à travailler avec des musées, occasionnellement (expositions, publications) ou plus durablement (direction). Depuis 2011, je dirige la Maison du berger. Héritière de la pensée de l’assistant-berger Pierre Mélet et des travaux du géoagronome Jean-Pierre Deffontaines, cette maison a fêté ses 10 ans en 2017. Centre d’interprétation situé dans les Hautes-Alpes, aux portes du Parc national des Ecrins, dans une vallée reculée où le pastoralisme est en perte de vitesse, la Maison du berger est un projet expérimental au service et à l’écoute des professionnels du pastoralisme. Elle propose une interprétation des cultures pastorales alpines à destination de publics variés, majoritairement urbains. Nous tenterons de comprendre quelle place peut avoir un chercheur au sein d’un tel projet multiforme, projet en tension entre ses missions scientifiques, son rôle de ressource patrimoniale et sa participation au développement local largement dominé par le tourisme.

À noter : à l’occasion de cette intervention sera projeté un extrait du film documentaire de Natacha Boutkevitch, Quand le soleil quitte l’eau de l’herbe (2017). Ce film sera projeté en intégralité (66’), le jeudi 15 mars à 19h15, à la Scam, 5 avenue Vélasquez (8e, m° Villiers ou Monceau). Réservation indispensable à bruitdimage@gmail.com ou au 06 31 05 56 37.

Bibliographie :

  • John Berger & Jean Mohr (avec la collaboration des Nicolas Philibert), Une autre façon de raconter, Voix/François Maspero, 1982, 300 p. (rééd. 2017, éd. l’Ecarquillé).
  • Anne-Marie Brisebarre, Patrick, Fabre, Guillaume Lebaudy, Sciences sociales. Regards sur le pastoralisme contemporain en France, Pastum : Séminaire AFP, Cardère éd., 2008, 144 p.
  • Anne-Marie Brisebarre, Guillaume Lebaudy, Pablo Vidal, Où pâturer ? Le pastoralisme entre crises et adaptations, Cardère éd., 2018 (à paraître).
  • Bruno Caraguel, Juliette Castaniéris, Alice Chenal, Laurent Four, Guillaume Lebaudy et Emmanuel Breteau (photos), Un berger, des bergères. Nouveaux enjeux d’un métier en mutation, Cardère éd. 2011, 48 p.
  • Collectif, « Ruralité. Quel héritage ? », Billebaude, n°6, 2015, 96 p.
  • Jean-Marie Davoine et al., Domestiquer autrement, Cardère éd., 2014, 116 p.
  • Jean-Pierre Deffontaines, Les sentiers d’un géoagronome, éd. Arguments, 1998, 350 p.
  • Corinne Eychenne et Nicolas Buclet (dir.), Activités pastorales et dynamiques territoriales, Pastum : séminaire AFP, Cardère éd., 2016, 126 p.
  • Etienne Landais et Jean-Pierre Deffontaines, André Leroy, berger d’estive, 2018 (à paraître, réédition augmentée de Etienne Landais et Jean-Pierre Deffontaines, André L., un berger parle de ses pratiques, Inra, 1988, 112 p.)
  • Sylvie Lardon (eds.), Géoagronomie, paysage et projets de territoire. Sur les traces de Jean-Pierre Deffontaines, Ed. Quae, 2012, 340 p. (livre + DVD proposant des films et documents en lien avec les travaux de J.-P. Deffontaines).
  • Guillaume Lebaudy, « Folle est la bergère qui au loup se confesse », L’Alpe, 68, 2015 : p. 30-39.
  • Guillaume Lebaudy, Les métamorphoses du bon berger. Mobilités, mutations et fabrique de la culture pastorale du sud de la France, Cardère éditeur, 2016, 332 p.
  • Guillaume Lebaudy, Bruno Msika, Bruno Caraguel, L’alpage au pluriel, Cardère éd., 2015, 262 p.
  • Bernadette Lizet et Georges Ravis-Giordani (dir.), Des bêtes et des hommes. Le rapport à l’animal : un jeu sur la distance, éd. CTHS, 1995, 371 p.
  • Pierre Mélet, 30 années au service des bergers, Les bergers alpins, 1974, 318 p.

Films :

  • Natacha Boutkevitch, Quand le soleil quitte l’eau de l’herbe, 66’, Du bruit dans l’image, 2017.

Le film invite à suivre le biais, la draille, le mouvement qui vient nous dire la relation fine et étroite entre les animaux, les éleveurs et le territoire. Il nous immerge dans une expérience organique et sensorielle, parfois onirique, où l’animal donne le tempo. Et quand l’être humain apparaît, c’est pris par sa passion du vivant, dans le rythme des brebis et agneaux, chiens de conduite et de protection, chevaux. 

Des Alpes au sud de la France, nous suivons le quotidien des animaux, de la naissance à la mort, dans les temps de transhumance, d'estive et d'hivernage.  Bergers et éleveurs sont traversés par une expérience commune, celle de la domestication. Ils ajustent leurs pas à celui des animaux rassemblés en troupeau et nous font éprouver cette intelligence modelée par la relation au vivant où la séparation entre l’animal et le non animal n’a plus cours.

Voir : http://dubruitdanslimage.com/quand-le-soleil-quitte-leau-de-lherbe-1

Une version courte du film sera présentée dans l’exposition permanente de la Maison du berger à partir d’avril 2018.

  • Daniel Garabedian et Jean-Pierre Deffontaines, L’espace d’un berger, 60’, Inra, 1989.

Ce film explique comment et pourquoi l’étude des pratiques mises en œuvre par un berger (André Leroy) et des éleveurs (estivant leur troupeau sur l’alpage de Réallon, Hautes-Alpes) s’insère dans la démarche développée par le département Systèmes agraires et développement (SAD-INRA), axée sur les écosystèmes pâturés et débouchant sur « des recommandations opératoires en terme d’aménagement et gestion de l’espace pastoral ». Une gestion aux enjeux cruciaux quand on sait que les systèmes d’élevage extensif valorisent d’importants territoires (spécialement en montagne) abandonnés à la suite de la déprise agricole.

Voir le texte de E. Landais et J.-P. Deffontaines, L’espace d’un berger. Pratiques pastorales dans les Ecrins, 1994 : http://www.documentation.ird.fr/hor/fdi:40845

CDrom :

  • Jean-Pierre Deffontaines et al., Un sentier pastoral, éducagri-Inra ed., 2004.

Un alpage, comment ça marche ? Question posée par J.-P. Deffontaines à l’origine de cet outil croisant quatre regards – ceux de l’agropastoraliste, du géologue, du botaniste et du berger – pour fournir les clés de compréhension de l’activité pastorale en montagne. Un outil qui a beaucoup influencé le discours muséographique de la Maison du berger.

CD audio :

  • Philippe-Marcel Iung (musiques) et Guillaume Lebaudy (sources sonores), 1951 Transhumance. Sur la route des alpages, Images en manœuvres ed., 42’, 2002.

Bande son de l’exposition éponyme, Archives municipales de Marseille, 2002.

Sites web :

Carte :

  • Le diamant alpin. Lyon-Genève-Turin. Carte transfrontalière (échelle 1 : 650 000), IGN, 1997

Présentation : Bernadette Lizet et Martin de La Soudière

17 mai 2018 : La paysannerie à l’épreuve du capitalisme

  • Intervenants : Pierre Bitoun et Yves Dupont, sociologues, auteurs du livre Le sacrifice des paysans, 2016, éditions L’Échappée.
  • Présentation : Pierre Alphandéry et Bernadette Lizet

21 juin 2018 : « La paysannerie à l’épreuve du capitalisme » consacrée au livre Le Sacrifice des paysans, une catastrophe  sociale et écologique (2016), en présence de leurs auteurs Pierre Bitoun et Yves Dupont

Aires culturelles : Europe, France,

Suivi et validation pour le master : Bi/mensuel annuel (24 h = 6 ECTS)

Mentions & spécialités :

Intitulés généraux :

Renseignements :

Martin de la Soudière, IIAC-CEM par courriel.

Réception :

sur rendez-vous, contacter Martin de la Soudière par courriel.

Adresse(s) électronique(s) de contact : soudiere(at)ehess.fr, iiac(at)ehess.fr

Compte rendu

La première séance a été consacrée au rural au Portugal, avec les enjeux de l’eau dans ce pays (avec Fabienne Wateau, ethnologue). Ensuite, ce fut, depuis un siècle, la place des travailleurs saisonniers dans l’agriculture qui nous mobilisa (avec un historien, Alain Morice, et une sociologue, Emmanuelle Hellio).
Une approche plus ethnographique a été ensuite proposée par Chritophe Baticle, ethnologue en Lozère, sur le Causse Méjean, à propos d’une pratique très locale, toujours très « investie » mais aujourd’hui menacée : la capture des grives à l’aide de tendelles. Restant dans le registre des pratiques de la Nature et des savoirs naturalistes, nous avons entendu une jeune géographe, Audrey Bochaton, décrire, dans les montagnes du Laos, les circuits allant de la cueillette des plantes médicinales à leur exportation aux USA. Toujours dans ce registre : séance très riche avec le témoignage de son directeur, Guillaume Lebaudy, ethnologue spécialiste du pastoralisme, et son analyse des enjeux contemporains d’une structure unique en France : La Maison du berger, dans les Hautes-Alpes (dans le Champsaur), près de Gap.
Plus politiques enfin, deux de nos séances : sur le rôle, méconnu, de l’Association des Maires ruraux de France (AMRF) avec son directeur, Cédric Szabo ; ainsi qu’une autre séance, très critique, sur la paysannerie à l’épreuve du capitalisme, avec un des deux sociologues de l’INRA qui a récemment écrit un livre important sur le sujet : Pierre Bitoun.

Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 14 mai 2018.

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