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Base de données des enseignements et séminaires de l'EHESS

Écrire l’histoire de France (XVIe-XXe siècle)

  • Patrice Gueniffey, directeur d'études de l'EHESS ( CESPRA )

    Cet enseignant est référent pour cette UE

S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.

Jeudi de 15 h à 17 h (salle 2, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 16 novembre 2017 au 31 mai 2018. Pas de séance les 7 décembre, 18 janvier, 8 et 22 février, 5 et 12 avril

Le séminaire, commencé l'an dernier avec l'étude des historiens de la génération romantique, se poursuivra cette année, en s'attachant particulièrement aux débats et réflexions sur l'histoire de France après 1870, de Renan, Montégut et Fustel à Taine.

Aires culturelles : Europe, France,

Suivi et validation pour le master : Hebdomadaire annuel (48 h = 2 x 6 ECTS)

Mentions & spécialités :

Domaine de l'affiche : Histoire - Histoire et civilisations de l'Europe

Intitulés généraux :

  • Patrice Gueniffey- Histoire de la Révolution française
  • Renseignements :

    CESPRA, 105 bd Raspail 75006 Paris, tél. : 01 53 63 51 52 ou courriel.

    Direction de travaux d'étudiants :

    après le séminaire.

    Réception :

    sur rendez-vous par courriel.

    Niveau requis :

    séminaire ouvert aux étudiants et auditeurs libres, après accord de l'enseignant.

    Adresse(s) électronique(s) de contact : patrice.gueniffey(at)gmail.com

    Compte rendu

    Le séminaire, interrompu une nouvelle fois avant la fin de l’année, a été consacré, comme les deux années précédentes, à « l’histoire de France » au XIXe siècle, des Lettres qu’Augustin Thierry lui consacra en 1820, fondant ainsi les bases du genre par une critique serrée des « Histoires de France » antérieures qui n’étaient guère, pour la plupart d’entre elles, qu’une nomenclature des règnes, et Henri Martin, qui avant le tournant représenté par Lavisse, fut le dernier des grands fondateurs, quoique, évidemment, moins important d’un strict point de vue intellectuel que Michelet ou Quinet.
    En suivant des chemins de traverse, on est revenus à la Révolution, puisque sans elle, l’histoire de France eût été inutile. Elle ne fait sens qu’à partir du moment où 1789 a coupé l’histoire de la France en deux et que se pose la question de trouver à son recommencement des bases historiques jugées plus solides que des principes philosophiques qui, au surplus, étaient sortis de la décennie révolutionnaire passablement souillés par l’épisode de la Terreur.
    L’histoire, récusée en principe par les révolutionnaires, allait ainsi devenir l’un des principaux legs de la Révolution.
    Dans le même intervalle de temps, toujours de nombreuses conférences autour du Napoléon et de Gaulle publié en 2017, qui portent maintenant le total à près de cinquante. Inutile de dire que le moment de se remettre aux travaux d’écriture approche car le Bonaparte attend toujours sa suite.

    Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 6 décembre 2017.

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