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Jeudi de 11 h à 13 h (Maison Suger, 16-18 rue Suger 75006 Paris), du 2 novembre 2017 au 17 mai 2018. Cf. calendrier des séances ci-dessous
La première année du séminaire a été consacrée à la présentation des éléments centraux de l’analyse : les pratiques et leurs interprétations ; la modernité, l’universalisme et leurs étapes ; les rapports de domination et les conflits sociaux, les mouvements sociaux.
La deuxième année est consacrée au passage de la société industrielle à l’étape la plus récente de la modernité et de la créativité. D’abord à leurs pratiques : communication, globalisation, État total et à leurs acteurs : subjectivation et désubjectivation, mouvements éthiques et démocratiques, anti-mouvements sociaux. Le séminaire se terminera par l’interrogation : la peur de catastrophes écologiques annonce-t-elle la « fin de l’histoire ? »
Première partie : Think Global
2 novembre 2017 : La créativité : pratiques et interprétations
16 novembre 2017 : Définir les fondements de l’analyse sociologique, pratiques et interprétations ; conflictualité
30 novembre 2017 : La société industrielle et l’interprétation économique de la société
14 décembre 2017 : La décomposition de la société industrielle et la formation de la société hypermoderne
18 janvier 2018 : Les pratiques post-industrielles : communication et globalisation
25 janvier 2018 : Sujet et subjectivité
1er février 2018 : Du totalitarisme au pouvoir total. Les empires. La désubjectivation
15 février 2018 : Le sujet et la subjectivation dans les sociétés post-industrielles
Deuxième partie : les sociétés post-industrielles
1er mars 2018 : Les modes de modernisation. Les révolutions
15 mars 2018 : Les populismes nationalistes occidentaux
5 avril 2018 : Les populismes léninistes. Les guérillas
12 avril 2018 : La destruction de l’État
3 mai 2018 : L’écologie politique : fin de la modernité ?
17 mai 2018 : Débat : unité ou pluralité de la modernité ?
Mots-clés : Citoyenneté, Démocratie, Éthique, Monde, Mouvements sociaux,
Domaine de l'affiche : Sociologie
Intitulés généraux :
Renseignements :
inscription auprès de Christelle Ceci par courriel ou tél. : 01 49 54 24 57, EHESS, bureau A06-10, 54 bd Raspail 75006 Paris.
Site web : http://cadis.ehess.fr/
Adresse(s) électronique(s) de contact : ceci(at)ehess.fr
Deuxième partie de la présentation générale de l’analyse générale des sociétés modernes et en particulier hypermodernes. Interdépendance des trois composantes de base : une civilisation matérielle comme expérience anthropologique ; interprétation et transcription institutionnelle de la créativité humaine liée à un niveau de créativité et d’historicité ; conflit social central entre maîtres de l’investissement et travailleurs dépendants. Rejet absolu des théories d’un déterminisme économique, politique ou culturel. Présentation des principales étapes historiques de la modernité, avec une attention particulière portée aux sociétés industrielles dont l’auto interprétation est entièrement économico-sociale et donc « matérialiste » (Marx, Freud, Nietzsche).
Les sociétés hypermodernes (interprétation opposée à celle de postmodernes) ont pour auto interprétation centrale la créativité humaine et par conséquent les Droits de l’Homme.
Les sociétés hypermodernes sont élargies par un double débordement de la « modernité limitée » que nous avions connue. Ce qui définit les parties les plus importantes de l’analyse de ces sociétés, dans lesquelles il faut incorporer les sociétés décolonisées et aussi les femmes des sociétés industrialisées et non autoritaires ou totalitaires. Analyse qui se poursuivra dans la troisième année du séminaire.
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 23 janvier 2018.