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Base de données des enseignements et séminaires de l'EHESS

Musique, immigration, aménagements urbains

  • Denis Laborde, directeur d'études de l'EHESS, directeur de recherche au CNRS ( Centre Georg-Simmel )

    Cet enseignant est référent pour cette UE

S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.

2e mardi du mois de 9 h à 13 h (salle 11, 105 bd Raspail 75006 Paris), du 14 novembre 2017 au 12 juin 2018. La séance du 10 avril est annulée. Une séance supplémentaire aura lieu le 9 mai en salle 8 (même horaire, même adresse)

Dans le prolongement d’une anthropologie simmélienne de la ville musicienne (2016-2017), ce séminaire de recherche,  porté par le GDRI « Musique, immigration et aménagement urbain dans les métropoles Internationales » [MIAMI] du CNRS, étudie des processus sociaux qui tiennent ensemble la fabrication d’un « son de la ville » et les politiques d’urbanisme liées aux migrations des populations. Il compte avec la participation cete année de Jaume Ayats (Barcelone), Philip Bohlman (Chicago), Amanda Brandellero (Rotterdam), Birgit Ellinghaus (Cologne), Claire Guiu (Nantes), Robert Kloostermann (AISSR, Amsterdam), Aitzpea Leizaola (Saint-Sébastien), Carlos Sandroni (UFPE, Recife), Martin Stokes (KCL, Londres), Raimund Vogels (Hildesheim).

Mardi 13 février 2018 : Carlos Sandroni (professeur à l'Université Fédérale du Pernambouc – Recife, Brésil), « Musique et Patrimoine Culturel Immatériel au Brésil, 2004-2014 »

Mardi 13 mars 2018 : Aitzpea Leizaola (ethnologue, maîtres de conférence à l'Université du Pays Basque à Saint-Sébastien), « Chanter contre l'oubli, chanter pour l'avenir : la mémoire de la guerre d'Espagne dans la production musicale contemporaine basque »

Suivi et validation pour le master : Mensuel annuel/bimensuel semestriel (8x3 h = 24 h = 6 ECTS)

Mentions & spécialités :

Domaine de l'affiche : Anthropologie sociale, ethnographie et ethnologie

Intitulés généraux :

  • Denis Laborde- Anthropologie de la musique
  • Renseignements :

    par courriel.

    Direction de travaux d'étudiants :

    sur rendez-vous pris par courriel.

    Réception :

    sur rendez-vous pris par courriel.

    Site web : http://centregeorgsimmel.ehess.fr

    Adresse(s) électronique(s) de contact : denis.laborde(at)ehess.fr

    Compte rendu

    Dans le prolongement d’une anthropologie simmélienne de la ville musicienne (2016-2017), ce séminaire de recherche, porté par le GDRI « Musique, immigration et aménagement urbain dans les métropoles Internationales » [MIAMI] du CNRS, étudie des processus sociaux qui tiennent ensemble la fabrication d’un « son de la ville » et les politiques d’urbanisme liées aux migrations des populations. Il compte avec la participation cette année de Jaume Ayats (Barcelone), Philip Bohlman (Chicago), Amanda Brandellero (Rotterdam), Birgit Ellinghaus (Cologne), Robert Kloostermann (AISSR, Amsterdam), Aitzpea Leizaola (Saint-Sébastien), Martin Stokes (KCL, Londres), Raimund Vogels (Hildesheim). Dans ce cadre, nous avons accueilli Carlos Sandroni (professeur à l’Université Fédérale du Pernambouc – Recife, Brésil) pour un cours qui a porté sur les liens entre « Musique et Patrimoine Culturel Immatériel au Brésil, 2004-2014 ». Il s’est agi pour l’essentiel d’analyser une incidence inaperçue de l’inscription de la Samba de Roda au PCI de l’UNESCO (dont Carlos Sandroni a porté le dossier) : l’émergence de Casas da Música dans de nombreuses villes du Brésil. Que nous dit cette émergence de lieux de musique dans des espaces urbains saturés de musique ? Et quelles incidences ont-ils sur la vie musicienne locale, sur les modes de socialisation par la musique ? Nous avons pu confronter des analyses de cas et aborder ainsi les formes de prolongement des formes d’institutionnalisation des pratiques musicales à travers la création d’espaces dédiés. Cette thématique fut travaillée d’une façon bien différente par Aitzpea Leizaola (ethnologue, maître de conférences à l’Université du Pays Basque à Saint-Sébastien), à travers la présentation d’une autre forme d’appropriation topographique : la mémoire des lieux des massacres perpétrés pendant la guerre d’Espagne et la façon dont un « esprit des lieux » hante tout un répertoire de chansons qui entretiennent une mémoire des lieux alors même que la recherche des emplacements exacts où furent enterrés les fusillés par exemple n’est pas toujours aboutie. Sa contribution portait pour titre « Chanter contre l’oubli, chanter pour l’avenir : la mémoire de la guerre d’Espagne dans la production musicale contemporaine basque », elle a permis de lier l’approche topologique et d’aborder la chanson comme lieu de préservation d’une mémoire dont se nourrissent les recherches entreprises, en Pays Basque notamment, par la société civile. Ce programme se poursuivra en 2018-2019.

    Publications

    • Haizebegi #5, Le Livre, Bayonne, éditions du Festival Haizebegi, 226 p.
    • « Ez dok amairu : La chanson est une arme chargée de futur », dans L’Art basque en résistance – Euskal arte Ihardukitzailea : Gaur, 1966, sous la dir. de J. Battesti, Bayonne, Éd. du Musée Basque & Kilika, 2018, p. 166-179.
    • « Pourquoi improvise-t-on partout dans le monde ? », Haizebegi#5, Les Cahiers scientifiques, Bayonne, 2018, p. 155-161.

    Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 11 avril 2018.

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