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Vendredi de 11 h à 13 h (bd Raspail 75006 Paris), cf. calendrier des séances et salles ci-dessous
Dans la continuation du séminaire Supports et circulations des savoirs et des arts en Afrique et au-delà, ce séminaire propose de réfléchir aux rôles moteurs des formes, des pratiques et des savoirs artistiques dans l’élaboration et dans la circulation de structures, mouvements, idéologies et imaginaires politiques sur le continent africain et dans ses diasporas, sur la longue durée. Aussi, nos travaux porteront sur les arts visuels et performatifs au sens large du terme (danse, théâtre, arts plastiques, photographie, cinéma, musique, littérature, arts numériques…) et s’inscriront dans une démarche à la fois historienne, critique et transdisciplinaire. Anthropologie, archéologie, histoire, histoire de l’art, sciences politiques, cultures visuelle et matérielle, études coloniales, postcoloniales, décoloniales et diasporiques de l’Afrique… se côtoieront et se questionneront mutuellement. Les séances s’articuleront autour de présentations de chercheurs (théoriques, méthodologiques ou fondamentales) et/ou de praticiens, que ce soient des artistes, des acteurs culturels ou des activistes. Divers et reflétant une large palette de points de vue, les travaux et les approches présentés auront en commun de prendre acte du fait que travailler (sur) les intersections entre art(s) et politique(s) suppose un engagement au fondement duquel la réflexion et la théorisation sont de mise.
10 novembre 2017 (salle 3, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Anne Lafont (EHESS, CEHTA): « La figure de l’Africain dans l’art du long XVIIIe siècle, ou la réflexivité à l’œuvre »
Plus qu’un cas d’étude emblématique, je me propose d’évoquer le chantier de la représentation des Noirs dans l’art du XVIIIe siècle à partir d’un certain nombre de questions qui sont au fondement du projet des études et des savoirs sur l’art au sein des sciences sociales. Il s’agira d’éprouver la figure de l’Africain et de l’Africaine dans les arts visuels européens de la période moderne en ce qu’ils génèrent une réflexion sur nos pratiques historiographiques (celles de l’histoire de l’art, à tout le moins), sur les études matérielles des objets d’art, sur la place du corps humain dans les beaux-arts, sur les limites des approches iconologiques et enfin sur les processus de spectacularisation et de muséification des sujets africains à l’aube de la période contemporaine.
Texte de référence : Anne Lafont, « La représentation des Noirs : quel chantier pour l’histoire de l’art ? », Perspective, volume 1, 2013, p. 67-73. http://perspective.revues.org/1854
8 décembre 2017 (salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris) : François Pouillon (directeur d’études EHESS/ IMAF), À partir de son livre Exotisme et intelligibilité : itinéraires d’Orient (Presses Universitaires de Bordeaux, 2017).
L'ouvrage rassemble des pièces éparses de travaux conduits sur un quart de siècle à propos des représentations de l'Orient arabe et des échos ou remplois qu’elles connurent dans les régions dont elles rendaient compte. Il s’attache à suivre dans toute leur variété les parcours biographiques de ceux qui les produisirent, auteurs connus ou au contraire insuffisamment identifiés, de façon à illustrer la multiplicité des modes de représentations et des itinéraires de ceux qui en furent les vecteurs. Partant du principe que l'on peut représenter la même chose (mais avec des contraintes différentes) par les différents procédés de l'image — dessin, peinture, affiche, photographie —, par la description littéraire ou scientifique (spécialement, pour notre cas, l'ethnographie), il réfléchit sur les conditions d'élaboration des figurations du social dans l'histoire, et leur legs aux sociétés d'aujourd'hui. C'est en effet un héritage difficile dont doivent traiter les États nouvellement indépendants, travaillés qu’ils sont par des recherches identitaires autant que par leurs confrontations à l'Occident, que d'avoir à traiter d'un stock documentaire, savant ou fantasmatique, produit dans le cadre de la curiosité coloniale, mais qui reste souvent le seul témoignage sur leur passé ou leur diversité interne. Bien que ces interventions soient rangées en phases, en thèmes et perspectives (y compris quelques aveux biographiques), l'auteur assume ici la « stratégie du lièvre », soit une démarche cherchant à sillonner l'espace, la durée et les points de vue, sur un Orient qui doit en ressortir avec d'autant plus de relief.
22 décembre 2017 (salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Anne Doquet (IRD-IMAF), « Logiques touristiques et patrimoniales au Mali : du pays dogon au Mande »
Cette présentation suivra le fil de mes recherches sur le tourisme et le patrimoine, menées d’une des zones les plus touristiques du Mali, le pays dogon, à une région où le tourisme n’a été promu que très récemment, le Mande. À partir d’un travail sur les masques, je montrerai dans un premier temps comment l’art m’a servi de témoin des effets de l’ethnologisation, de la patrimonialisation et de la touristification du pays dogon. Je présenterai dans un second temps les récentes mises en tourisme et en patrimoine du Mande et leurs éclairages sur les repositionnements politiques mandingues dans le contexte actuel de la reconstruction du pays pour finir par une réflexion sur la place octroyée à l’art et à la culture dans le processus de paix et de reconstruction au Mali.
12 janvier 2018 (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Sarah Fila Bakabadio (maître de conférences à l’Université de Cergy Pontoise), « Brazzaville 1971 : le Black Panther Party et la fluidité des révolutions »
En 1971, Eldridge Cleaver, Ministre de l’information du parti des Panthères noires (Black Panther Party for Self-Defense, BPP) et fondateur de son antenne internationale mène une délégation dans la capitale de la République Populaire du Congo, Brazzaville. Après deux ans passés à Alger, Cleaver espère relocaliser la section internationale du BPP en Afrique sub-saharienne et ancrer le Black Power Movement dans une révolution africaine. Le propos de cette communication est de retracer le voyage de cette délégation tel qu’il a été relaté par les rares sources disponibles sur le sujet : un film documentaire de Bill Stephens intitulé Congo Oye et plusieurs essais rédigés par Eldridge Cleaver dont Revolution in the Congo. Il est de discuter des représentations d’une révolution noire puis globale portée par ces nationalistes américains qui, à Brazzaville, viennent défendre l’idée d’une fluidité des révolutions et d’un cosmopolitisme insurgé fondateur d’une lutte transnationale.
26 janvier 2018 (salle des artistes, 96 bd Raspail 75006 Paris) : Dominique Malaquais (CNRS-IMAF), « Festivals panafricains des années 1960 et 70 : réflexions sur une archive »
L’accession à l’indépendance donne lieu en Afrique à un foisonnement de festivals d’art et de culture, de colloques, de rencontres musicales et, plus tard, filmiques. Cette scène émergente est marquée par la tenue, dans plusieurs pays, de vastes manifestations à vocation panafricaine. Née d’un travail sur plusieurs années qui met en dialogue des chercheurs en histoire l’art, en anthropologie, en histoire et en sciences politiques, la communication proposée a pour focale la création d’une archive multimédia centrée sur quatre festivals panafricains des années 1960 et 70. Quels documents, quelles approches, quels regards privilégier pour élaborer une archive destinée à un public non seulement de chercheurs, mais aussi d’artistes et d’activistes ? Comment la rendre accessible ? Comment, surtout, rendre tangibles les liens intimes entre art(s) et politique qui font des manifestations concernées des objets clés de réflexion tant sur le plan historique qu’au regard d’imaginaires et de pratiques contemporaines ?
9 février 2018 (salle 4, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Christine Douxami (UFC-IMAF), « Comment lier folklore, patrimoine immatériel et art contemporain à l’heure du panafricanisme ? »
À partir d’une approche de terrain, je chercherai à exposer les enjeux des appropriations, réappropriations, circulations du folklore dit « afro » au sein des diasporas afro-américaines. J’aborderai le domaine du patrimoine immatériel sous cet angle politique et artistique dans la longue durée des revendications artistique de la négritude puis du panafricanisme sur le continent sud Américain et plus spécifiquement au Brésil.
23 février 2018 (salle des artistes, 96 Raspail 75006 Paris) : Carlo Célius (CNRS-IMAF) "Art et culture visuelle en situations coloniale et postcoloniale. De Saint-Domingue à Haïti (XVIIIe – XXIe s.)"
9 mars 2018 (salle 9, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Steven Nelson (UCLA), professeur invité de l’EHESS « The Artist as Geographer: On Mark Bradford, Moshekwa Langa, and Julie Mehretu ».
Inspired by my 2006 essay, “Mark Bradford’s Allegorical Impulse,” this lecture investigates how each artist, as a geographer who also pays close attention to the histories of 20th-century art, plays with a mix of mediums to create monumental, fantasmic, and chaotic spaces that problematize the authority of official maps while they remap new kinds of spaces that interrogate the relationships of groups of things, peoples, and ideologies in new and, at times, uncomfortable ways. In his attention to urban geography,incorporation of the cast-off, Bradford’s work, in underscoring the co-existence of form a land informal systems, explores changing urban dynamics, relationships played out in urban space, and notions of blackness. Langa, who spent his youth under the rule of Grand Apartheid in South Africa, trades in ethnography, the historic relations of whites and blacks, and the systems of homelands in the nation state to create collaged and drawn geographies that point to the constructed nature of official South African maps. Moreover,these have led to very large-scale cities made of thread, bottles, yarn, and plastic cars that play with different systems of visual language while they proffer spaces that are impossible to negotiate. These cities also point to issues of affiliation, of belonging, both racially and sexually. Mehretu’s work, which brings together painting, drawing and architectural renderings, have a politics embedded in the mash up of the different mediums on her picture planes. In the artist’s knotty, chaotic tableaus, the three mediums simultaneously support and undo one another, and this paradoxical play provides striking analogies for the negotiation and construction of complicated subjectivities and the difficult political contexts in which we find ourselves. All of these artists’ works trade on notions of presence or absence, and call up the social and psychological dimensions of race and space.
Texte de référence : Steven Nelson, « Mark Bradford’s Allegorical Impulse » dans Mark Bradford, New York, Sikkema, Jenkins & Co, 2006, p.9-13.
23 mars 2018 (salle des artistes, 96 bd Raspail 75006 Paris) : Magali de Ruyter, chercheure associée au CREM-LESC (UMR 7186) "Du bal occidental au bal pygmée. Enjeux relationnels et identitaires de la réappropriation d’une forme musicale et dansée (Gabon)."
Dans un village forestier des monts du Chaillu au centre sud du Gabon, des Pygmées Babongo dansent depuis le crépuscule jusqu’à l’aube afin de célébrer le retrait de deuil pour un enfant décédé en bas-âge. Cette danse en couples mixtes, au sein d’un espace circulaire évoquant le kiosque à musique, rappelle assurément le « bal » occidental, tout comme son nom, ebolu, qui en est un dérivé. L’origine occidentale d’ebolu cependant est réfutée par les danseurs, au profit d’une danse « pygmée ».
Dans cette présentation, je commencerai par recontextualiser le bal et sa diffusion au Gabon dans une perspective historique. Ensuite, je m’attacherai à rendre compte au plan formel de ce qui fait du bal occidental une danse locale : quels sont les éléments étrangers conservés et comment s’articulent-ils avec les éléments locaux pour en faire une entité propre? Enfin, je chercherai à montrer les enjeux relationnels et identitaires de cette forme originale qu’est le bal pygmée, relativement à deux figures de l’altérité, alternativement considérées comme proches ou lointaines, les « Noirs », voisins des Pygmées Babongo, et les « Blancs » occidentaux.
13 avril 2018 (salle 7, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Claire Bosc-Tiessé (CNRS-INHA), « Dossiers pour une histoire des arts d’Afrique entre le XIIIe et le XIXe siècle »
25 mai 2018 (salle 10, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Curatrice Marie-Ann Yemsi
1er juin 2018 : Claire Bosc (CNRS, INHA)
8 juin 2018 (salle 6, 105 bd Raspail 75006 Paris) : Éric Jolly (CNRS-IMAF), « De l’école Griaule aux réseaux artistiques africains et afro-américains : la circulation et la réinterprétation d’emblèmes culturels dogon »
Les traits les plus connus de la culture dogon se réduisent aujourd’hui à quelques symboles remarquables qui circulent en boucle à l’échelle mondiale après avoir été construits, valorisés et popularisés par les ethnologues de l’école Griaule dans le deuxième tiers du XXe siècle. Depuis les années 1960, de multiples réseaux ou communautés ont en effet récupérés et réinterprétés ces emblèmes de la tradition dogon pour les transformer en références identitaires, en patrimoine universel, en motifs artistiques et en idéal à la fois primitif et futuriste. De nombreux écrivains, peintres, sculpteurs ou musiciens afro-américains et africains se sont notamment appropriés ces symboles planétaires dogon qui incarnent à leurs yeux les racines, la vitalité, voire la supériorité d’un savoir et d’une création d’essence africaine, sources de fierté, d’unité et de dynamisme. Centrée sur cinq des emblèmes culturels dogon issus des publications de Griaule, cette communication portera sur leur circulation, leur transformation et leurs multiples connexions au sein des avant-gardes artistiques afro-américaines et africaines.
Mots-clés : Anthropologie, Arts, Cinéma, Circulations, Culture, Culture matérielle, Culture visuelle, Histoire culturelle, Politiques sociales, Sociologie politique,
Aires culturelles : Afrique, Arabe (monde), Transnational/transfrontières,
Suivi et validation pour le master : Bi/mensuel annuel (24 h = 6 ECTS)
Intitulés généraux :
Centre : IMAF - Institut des mondes africains
Direction de travaux d'étudiants :
Anne Doquet, sur rendez-vous.
La validation des unités d'enseignement passe par le rendu d'un travail écrit en fin de semestre dont la nature est à déterminer avec l'enseignant.
Réception :
sur rendez-vous.
Niveau requis :
master 1, intérêt pour l'art et l'Afrique et sa diaspora.
Adresse(s) électronique(s) de contact : annedoquet(at)yahoo.fr
Dans la continuation de l’ancien séminaire Supports et circulations des savoirs et des arts en Afrique et au-delà, ce séminaire s’est proposé de réfléchir cette année aux rôles moteurs des formes, des pratiques et des savoirs artistiques dans l’élaboration et dans la circulation de structures, mouvements, idéologies et imaginaires politiques sur le continent africain et dans ses diasporas. Mêlant historiens de l’art et anthropologues (dont les co-animateurs du séminaire qui ont chacun pris en charge une séance), il a croisé de façon pluridisciplinaire des représentations occidentales de l’Afrique et des expressions artistiques ou des revendications identitaires d’Afrique en lien avec l’Occident. Deux séances ont tout d’abord porté sur les représentations de l’Afrique dans l’art occidental. À travers la présentation de son ouvrage Exotisme et intelligibilité : itinéraires d’Orient, François Pouillon a exploré les représentations de l’Orient arabe et les remplois dans les régions dont elles rendaient compte. Il a ainsi proposé une réflexion sur les conditions d’élaboration des figurations du social dans l’histoire et leur legs aux sociétés d’aujourd’hui. C’est sur la représentation des Noirs dans l’art du xviiie siècle que l’intervention d’Anne Lafont s’est ensuite penchée, ouvrant entre autres une réflexion sur les pratiques historiographiques de l’histoire de l’art qui a été poursuivie dans les séances menées par Claire Bosc-Tessier et Carlo Celius. Claire Bosc a en effet présenté une réflexion sur ce que l’histoire de l’art fait aujourd’hui des vestiges dont elle hérite, invitant l’auditoire, à partir d’un projet de base de données des objets produits en Afrique avant le xxe siècle conservés dans les collections françaises à reconsidérer les conditions de l’écriture d’une histoire de l’art. Carlo Celuis a de son côté proposé, à partir de son étude des productions visuelles coloniales (Saint-Domingue) et postcoloniales (Haïti), de dépasser l’acception restrictive de « l’art » comme celle encore dominante, générée par le système des beaux-arts, au profit d’une démarche pluraliste. En miroir de la place conférée à l’Afrique dans les expressions artistiques et l’épistémologie de l’histoire de l’art occidentales, une série d’exposés a éclairé des pratiques artistiques ou des revendications identitaires en lien avec l’Occident. Magali de Ruyter a ainsi présenté une danse des Pygmées Babongo, au sud du Gabon, qui rappelle assurément le « bal » occidental, mais dont l’origine occidentale est réfutée par les danseurs, au profit d’une danse « pygmée ». Steven Nelson a de son côté exploré plusieurs aspects du travail d’un groupe d’artistes africains et de la diaspora afro-atlantique qui, en réfutant la cartographie officielle, proposent de nouveaux rapports à l’espace au miroir de l’Africanité et/ou la Négritude. Parallèlement à ces postures résistantes, Éric Jolly a analysé des réappropriations de représentations occidentales par des artistes africains et afro-américains. Dans le prolongement de la présentation d’Anne Doquet qui, à partir d’un travail sur les masques a montré comment l’art a servi de témoin des effets de l’ethnologisation, de la patrimonialisation et de la touristification du pays dogon, il a analysé les récupérations et les réinterprétations d’emblèmes de la tradition dogon d’abord valorisés par les ethnologues de l’école Griaule puis appropriés par de nombreux écrivains, peintres, sculpteurs ou musiciens afro-américains et africains qui y voient les racines, la vitalité, voire la supériorité d’un savoir et d’une création d’essence africaine, sources de fierté, d’unité et de dynamisme. Cette analyse a ouvert une réflexion sur la question du panafricanisme qui est restée centrale dans les interventions suivantes. L’accession à l’indépendance a donné en effet lieu en Afrique à une scène artistique foisonnante qui a été marquée par la tenue, dans plusieurs pays, de vastes manifestations à vocation panafricaine. Présentant le projet de création d’une archive multimédia centrée sur quatre festivals panafricains des années 1960 et 70, Dominique Malaquais a éclairé les liens intimes entre arts et politique que révélaient ces manifestations. L’exposé de Sarah Fila Bakabadio a fait écho à ces revendications panafricaines à travers l’analyse d’un voyage d’une délégation des panthères noires à Brazzaville en 1971 dans le but d’ancrer le Black Power Movement dans une révolution africaine, sur la base d’un cosmopolitisme insurgé fondateur d’une lutte transnationale. C’est ensuite à partir du Brésil que les revendications artistiques de la négritude puis du panafricanisme ont été exposées par Christine Douxami, qui a analysé à partir du patrimoine immatériel les enjeux des appropriations, réappropriations, circulations du folklore dit « afro » au sein des diasporas afro-américaines.
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 3 mai 2018.