Genre, féminismes et mobilisations collectives
S'il s'agit de l'enseignement principal d'un enseignant, le nom de celui-ci est indiqué en gras.
1er, 3e et 5e vendredis du mois
de 11 h à 13 h
(105 bd Raspail 75006 Paris),
du 1er décembre 2017 au 1er juin 2018. Cf. salles ci-dessous
Le séminaire s’intéressera cette année à la place et au rôle des émotions dans la construction des mobilisations collectives et des mouvements féministes. Il s'agira en particulier d'interroger la dimension genrée des émotions dans le cadrage des causes et dans les carrières militantes. Quels sont les registres discursifs émotionnels mis en scène pour construire les mobilisations ? Quel est le rôle des émotions dans l’entrée, le maintien en militantisme, ou la défection ? Il s’agira également d’interroger le rapport des chercheur·e·s à leur terrain au prisme des émotions. La dimension de genre est transversale à toutes ces interrogations.
Le séminaire peut être validé (6 ECTS) par les étudiant·e·s dde la formation de master Genre, politique et sexualité (EHESS). Il est ouvert à toute personne intéressée.
Aucune inscription préalable n’est nécessaire, le séminaire est ouvert à tous·tes.
Vendredi 1er décembre 2017 (salle 3) : Introduction
- Présentation du séminaire par les organisatrices.
- Marine Rouch (FRAMESPA, Université de Toulouse Jean Jaurès), « Le Deuxième Sexe à l'épreuve de la honte sociale de la sexualité »
Vendredi 15 décembre 2017 (salle 3) : Mise en scène des identités et émotions
- Hugo Bouvard (IRISSO, Université Paris Dauphine), « Révéler son homosexualité en politique : stratégies discursives et recours aux émotions »
- Christophe Broqua (Department of Anthropology and Sociology, Graduate Institute of International and Development Studies, Genève), « Le spectacle de l’activisme anti-sida sous le regard de ses publics : réactions au film 120 battements par minute »
Vendredi 19 janvier 2018 (salle 7) : Émotions et afroféminisme
- Emmanuelle Bruneel (GRIPIC, CELSA Université Paris Sorbonne) et Tauana Olivia Gomes Silva (Arenes-Université Rennes 1 et Universidade Federal de Santa Catarina, Brésil), « La place des émotions dans les prises de parole publiques de femmes noires militantes en France »
- Discutantes : Christelle Gomis (Institut Universitaire Européen de Florence ) et Fernande Nguemo Yameni (CéSor, EHESS).
Vendredi 2 février 2018 (salle 7) : Émotions et féminismes des années 1970
- Isabelle Cambourakis (éditrice, master GPS, EHESS), « Le rôle des rencontres estivales du mouvement féministe des années 1970 dans la création de “communautés émotionnelles” »
- Lucile Ruault (CERAPS, Université Lille 2), « La fonction du registre émotionnel dans les MLAC dissidents : travail militant, travail de soins »
Vendredi 16 février 2018 (salle 7) : Présentation des étudiantes
Vendredi 16 mars 2018 (salle 3) : Genre et usages stratégiques des émotions en campagne
- Marion Ballet (CHCSC, UVSQ), « Les mobilisations affectives en campagne présidentielle : des émotions de femme ? »
- Bibia Pavard (CARISM, Université Paris 2), « Représentations visuelles de l'avortement : images et stratégies émotionnelles dans la bataille pour et contre la légalisation (1970-1974) »
Vendredi 30 mars 2018 (salle 8) : Les émotions dans le militantisme masculin féministe et antiféministe
- Alban Jacquemart (IRISSO, Université Paris-Dauphine), « “Je suis un mec, mais je me soigne !” Malheurs et bonheurs dans les carrières militantes des hommes »
- Édouard Leport (Cresppa-CSU, Université Paris 8) : « “Ici vous pouvez vous lâcher, ça vous évitera de le faire devant le juge ou les médias”, Rapport stratégique aux émotions dans les associations masculinistes pour le “droit des pères” ».
Vendredi 6 avril 2018 (salle 3) : Les émotions sur le terrain
- Claire Choupel (IRISSO, Université Paris Dauphine), « Négocier le terrain auprès de militant·e·s catholiques conservateur·trice·s : analyse d’une crainte réciproque et partagée »
- Isabelle Clair (IRIS, CNRS), « Relation d'enquête et (sentiment de) trahison : que nous apprend la théorie féministe sur l'enquête de terrain ? »
Vendredi 4 mai 2018 (salle 3) : Mobiliser les émotions (Attention, exceptionnellement la séance a lieu en salle 159 sur le site Pouchet du CNRS : 61 rue Pouchet à Paris, métro Guy Moquet ou Brochant, ligne 13)
- Pierre Brasseur (Clersé, Université Lille 1) : « “J’aurais pu faire pleurer dans les chaumières”, les émotions dans la constitution du problème public “assistance sexuelle aux personnes en situation de handicap” »
- Auréline Cardoso (Certop sagesse, Université Toulouse II Jean Jaurès) : « Émotions et féminisme dans l'accompagnement des femmes victimes de violences conjugales »
Vendredi 18 mai 2018 (salle 3) : Émotions et militantismes des années 1970
- Ludivine Bantigny (Université de Rouen, GHRIS), « Les affects de l'événement. Genre, mobilisation et émotions en 1968 »
- Clémentine Comer (Arènes, Université Rennes 1) et Bleuwenn Lechaux (Arènes, Université Rennes 2), « (Fortune et) infortune de la femme engagée. Le malaise des militantes des organisations des gauches alternatives des années 1970 »
Vendredi 1er juin 2018 (salle 3) : Conclusion
- Heloise Prévost (LISST - Dynamiques Rurales, Université Toulouse Jean Jaurès), « Féminisme et Empowerment : la participation au mouvement MMTR et ses effets sur l'empowerment de femmes travailleuses rurales »
- Le film participatif Femmes Rurales en Mouvement/Mulheres Rurais em movimento » coréalisépar Heloise Prévost sera également projeté à cette séance
Suivi et validation pour le master : Bi/mensuel annuel (24 h = 6 ECTS)
Intitulés généraux :
Renseignements :
Direction de travaux d'étudiants :
sur rendez-vous.
Réception :
sur rendez-vous.
Niveau requis :
séminaire ouvert.
Adresse(s) électronique(s) de contact : castanvicente.florys(at)free.fr, aliceromerio(at)hotmail.fr, berengere.savinel(at)gmail.com
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 22 janvier 2018.