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Vendredi de 11 h à 13 h (Campus Jourdan, salle R2-04, 48 bd Jourdan 75014 Paris), les 16 et 30 mars, 6 avril, 4 et 18 mai, 1er juin 2018
Le séminaire se tient au second semestre. Il vise à favoriser le dialogue et la formation mutuelle entre spécialistes ou étudiants de disciplines différentes qui étudient l’histoire des mathématiques du probable et celle de leurs rapports avec les sciences économiques, humaines et sociales, ou tout autre domaine où le calcul des probabilités et les statistiques importent aujourd'hui ou bien ont importé d'aussi loin qu'on s'en souvienne. Son ambition est d'être à la fois un lieu d'initiation à l’histoire de l’élaboration et des usages des méthodes quantitatives dans les sciences sociales, et un carrefour qui permette la présentation de travaux en cours sur ces questions. Certaines séances sont animées par les organisateurs qui proposent des états des lieux historiographiques ou problématiques sur les principaux aspects du domaine commun. On procédera notamment partant de textes importants qui seront examinés sous des angles variés afin d'illustrer la complémentarité des approches possibles (philosophie, épistémologie historique, histoire intellectuelle, histoire des sciences, sociologie, mathématique, etc.). Pendant les autres séances divers intervenants (étudiants ou chercheurs) présenteront des travaux en cours. Le caractère fortement interactif de l'ensemble des séances font de l'ensemble un séminaire de recherche où les approches introduites au premier semestre se conjuguent tout au long de l'année dans les discussions des recherches actuelles.
Mots-clés : Démographie, Économie, Enquêtes, Épistémologie, Études des sciences contemporaines, Histoire des idées, Histoire des sciences et des techniques, Histoire économique et sociale, Histoire intellectuelle, Mathématiques et sciences sociales, Méthodes et techniques des sciences sociales, Méthodes quantitatives, Philosophie, Savoirs, Sciences, Techniques,
Aires culturelles : Transnational/transfrontières,
Suivi et validation pour le master : Spécial : cf. le descriptif
Domaine de l'affiche : Histoire - Histoire des sciences
Intitulés généraux :
Renseignements :
programme détaillé : voir les adresses Internet ci-dessous.
Direction de travaux d'étudiants :
sur rendez-vous pris par courriel à l'une des adresse(s) électronique(s) de contact.
Réception :
sur rendez-vous pris par courriel.
Niveau requis :
variable selon la recherche envisagée. Prendre contact avec les animateurs du séminaire au moment de formuler un projet de recherche, master ou doctorat.
Site web : http://eric-brian-infos.blogspot.com
Site web : http://www.jehps.net/seminaire_hcps.ehess.html
Adresse(s) électronique(s) de contact : eric.brian(at)ens.fr, laurent.mazliak(at)upmc.fr
Animé en collaboration avec le philosophe Thierry Martin, de l’Université de Franche-Comté, et le mathématicien Laurent Mazliak, de l’Université Pierre-et-Marie-Curie, ce séminaire vise à favoriser le dialogue et la formation mutuelle entre spécialistes ou doctorants de disciplines différentes qui étudient l’histoire des mathématiques du probable. Un tiers des séances a porté sur les calculs actuariels aux XVIIe et XVIIIe siècles : les tontines et les rentes viagères étudiées dans la thèse récente de Pierre Hébrard (docteur de l’EHESS) ; ou les rentes de l’Hôtel-Dieu scrutées par Pierre-Charles Pradier (Université Paris 1). Un autre tiers a porté sur des travaux issus d’une nouvelle génération de chercheurs, ce fut par exemple la thèse de Yann Renisio qui a examiné la référence à la quantification telle qu’elle fut agitée à la National Science Foundation dans les décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, ou ce furent les recherches menées dans le réseau de jeunes chercheurs animé par Émilien Ruiz (Université Lille 1) et Stéphanie Malègue (INED). D’autre part, Alain Bernard (Centre Alexandre-Koyré) a rendu compte de la conception de l’utilité du calcul des probabilités chez Émile Borel, dans le contexte des débats du début du XXe siècle sur la morale laïque. Enfin, le directeur d’études a présenté un ouvrage totalement méconnu : Les Principes de la philosophie naturelle, dans lesquels on cherche à déterminer les degrés de certitude ou de probabilité des connaissances humaines (1787), du géologue Jean-Claude de La Métherie (1743-1817). Auteur et ouvrage identifiés au cours des travaux sur l’histoire du Collège de France.
Dernière modification de cette fiche par le service des enseignements (sg12@ehess.fr) : 31 juillet 2017.